TRADUCTION AUTOMATIQUE


DARJEELING, SIKKIM

Aprés plusieurs voyages au Népal, au Laos, au Rajasthan avec mon épouse, je pars à la rencontre des habitants du Bengale Occidental, et du Sikkim en Inde en Avril 2010



mercredi 24 août 2011

Maintenant, destination le KERALA

Aprés une longue absence, me voilà de nouveau avec vous.
Avec Martine (alias Tademi) nous partons le 10 septembre 2011 pour un séjour de quelques semaines au KERALA . Vous porrez retrouver nos aventures sur un nouveau blog dont voici l'adresse: http://keralasuddelinde.blogspot.com.
N'hésitez pas à vous y inscrire pour nous faire part de vos commentaires et encouragements.
A bientôt

Lire La Suite... RésuméBlogger

vendredi 14 mai 2010

REVENU !!

C'est fait, je suis rentré. En fait, je reprends le blog aprés 15 jours.
Ce laps de temps a été nécessaire pour que je me refasse à la vie occidentale tout en embrayant immédiatement sur le boulot.
Le voyage de retour a été en lui même égal à ce qu'il devait être.
4 heures de taxi collectif jusqu'à Siliguri oû je retrouve le même hôtel qu'au départ.
Puis une demi journée pour fignoler mon paquetage en vue du trajet en avion. Le lendemain départ vers Delhi. Voyage sans histoire, je récupère mes bagages et poireaute pendant 8 heures jusqu'à 02h30 pour le départ vers Bruxelles.
Aprés 9heures de vol, arrivée à l'aéroport oû la première chose que je fais est de me précipiter boire un vrai expresso que je déguste avec délectation malgré son prix (le prix d'un bon repas en Inde) mais qu'importe!
Puis retour sur Toulouse oû, miracle, mes bagages sont bien là. Mademi est là pour m'attendre et nous regagnons nos pénâtes oû une superbe entrecôte m'attends.
La suite est du domaine du privé, bande de curieux!
Voilà, c'est fini.
Merci à tous pour votre soutien pendant ce voyage, quelques fois dur,éprouvant, mais toujours trés interessant et inoubliable.
Bientôt de nouvelles photos.
Pour toutes les personnes désirant des conseils ou des tuyaux pour un voyage similaire, ou tout simplement pour en parler, vous pouvez me contacter par mail: torillonjl@orange.fr
Et surtout, n'oubliez pas que dans le voyage, le plus important n'est pas la destination mais le chemin.
A bientôt pour de nouveaux voyages et peut-être pour se retrouver sur le blog photo que je compte prochainement créer.
JEAN-LOUIS
Lire La Suite... RésuméBlogger

mercredi 28 avril 2010

UN BLOG POURQUOI FAIRE ?


En cette fin de voyage et pour ma première expérience de blogueur.
C'est la question que je me pose souvent et que certains doivent se poser également.
C'est la première fois que je voyage seul. Les autres fois, nous étions avec Martine et même une fois avec Oceane.
Le voyage c'est bien sûr une expérience trés personnelle, mais qui n'a de sens que si elle est partagée. Que ce soit physiquement avec des compagnons de voyage, mais aussi avec ceux qui restent.
DZONGU, Le matin!

Bien sûr on le fait au retour, avec ces séances photos, diapos ou films, mais qui, au bout de 5 minutes, font chier tous ceux qui n'y sont pas allés.
Pourquoi ?
Parcequ'il manque l'essentiel, la spontaneité. Ce quelque chose qui ressemble presque à du Direct. Que ce soit de la part de celui qui raconte, qui, aprés coup, est moins spontané, plus réfléchi, que de la part de celui qui écoute qui est moins attentif, il connait déjà la fin.
Qu'apporte un blog?
D'abord, c'est une compagnie, virtuelle, tu sais qu'à l'autre bout, des gens te suivent, t'encouragent. Tu n'est pas seul! Et quelque fois, dans les moments difficiles, qui ne sont pas forcément ceux qu'on croit, c'est d'un grand réconfort. Que ce soit dans la préparation oû dans l'attente des réactions par le biais des commentaires.
Les moments difficiles, ce n'est pas quand tu marches pendant des heures dans la jungle avec les sangsues, ou quand les mystères de l'organisation indienne font que rien ne se passe comme prévu. Là, tu luttes, tu es dans l'action.
 Non, les moments difficiles c'est quand tu te retrouve deux ou trois jours dans une ville, avec rien de spécial à faire, surtout en fin de voyage, lors du retour, et que tu te retrouves seul. Passés les moments de contemplation, assis à la terrasse d'un bistrot, avec un thé, à regarder les gens passer, la solitude guette. Et pourtant, Dieu sait si la contemplation est un de mes sports favoris.
Petite fille de la rue     Gangtok

Le quotidien du voyage lui même est changé. Non par la quête désespérée d'un Internet cafe, mais par l'obligation de porter attention à tout ce que tu vis. Tu te dois de mettre des mots sur des émotions, des sons, des couleurs, des odeurs et ce n'est pas toujours simple.    Et cela fait que tu vis tout presque plus intensément. Tu dois le vivre et le faire vivre aux autres.
Est-ce que tu réussi ? Tu ne le sais pas, peut-être demain en lisant les commentaires si il y en a, ou alors, à ton retour.
Faut-il du talent ? Peu importe, je pense qu'il suffit d'être honnête.
Il est vrai que si tu privilégie l'écrit comme moi, il vaut mieux savoir écrire et aimer le faire, mais c'est tout.. Gaelle m'a dit que pour raconter pendant les soirées à mon retour, il fallait que j'ai autant d'humour que sur le blog.    Je pense que cela m'est impossible, je ne suis pas du tout de tradition orale, je n'ai aucun talent pour ça. Je n'ai jamais sû raconter des histoires, et celles que je voulais  marrantes ne faisaient rigoler personne.
Je suis plus raconteur que conteur,plus livre de poche que DVD, plus  scribe que griot.
En plus, pour moi qui suis un passionné de photo, il amène un complément qu'aujourd'hui je pense indispensable.
 Quand tu montres tes photos à ton retour, tu n'est perçu que sur l'esthetisme, la beautée l'étonnement ou la compassion.
Insertion par le tissage    Dzongu District

 Avec l'écrit en direct du blog tu y ajoutes une autre dimension, plus de vérité, de mise en perspective, d'émotion, de compréhension. Tu aides les autres à éprouver ce que tu as ressenti en prenant ces photos.
Enfin, c'est ce que je pense, vous en êtes, et en serrez seuls juges. Je suis bien trop subjectif.
 je suis dans l'histoire.
Alors les 9 ou 10 kgs de technologie que je porte en plus pour réaliser ce blog et mes photos sont loin d'être un fardeau. Quelques fois, ce sont eux qui semblent me porter.

Lire La Suite... RésuméBlogger

Retour

Mercredi 28 avril
( pardon pour les accents, c'est du direct depuis une cyber Pâtisserie...c'est pas des conneries)
Surement un de mes derniers messages depuis l'Inde. Demain je prends un taxi collectif vers 8 heures pour Siliguri et là-bas je ne suis pas sur de trouver un Cyber-bouge pour envoyer de mes nouvelles.
Ensuite vendredi apres-midi vers 14 h je prends l'avion à Bagdogra pour Delhi, arrivée prévue vers 17 h puis  je change d'aéroport pour celui des lignes internationales oû je  poireaute  jusqu'a 2h30 du matin et le départ vers Bruxelles.
J'arrive a Bruxelles vers 7h40 et repart pour Toulouse 2 heures plus tard.
J'arriverai vers 11h 30 à Blagnac.
C'est sûrement une des parties les plus dures du voyage.
Je vous ferais passer un message apres mon arrivee pour vous dire comment etait l'entrecôte.
A bientot
Et merci a tous pour vos messages et vos encouragements
Lire La Suite... RésuméBlogger

mardi 27 avril 2010

Dernier jour à Gangtok et retour à Darjeeling



Le 25 avril
Ce dernier jour se passe tout doucement, j'en profite pour me balader en ville. Je prends un taxi pour le haut de Gangtok et comme ça, je peux choper en descendant (Choper, verbe français dérivé de l'anglais: faire du shoping et non pas autre chose, bande d'esprits mal placés!)

Dimanche donc marché. Je ne peux pas résister au fait d'y revenir même si je n'ai aucun fruits et légumes à acheter, c'est toujours un plaisir et c'est plein de surprises.
Puis je redescends à l'hôtel pour préparer mes sacs pour demain.
Le 26 avril
Debout dés l'aube, je prends mon petit dej et me rends à la gare des taxis.

Avec l'entraînement de Dzongu, je me le fais à pied, tranquille, avec mon sakados, mon sakaventre, et mon sakakado. 35 kgs, mais tel le sherpa de base, j'y arrive.
Et là on m'annonce qu'il n'y a pas de taxi collectif pour Darjeeling! peut-être demain. Les boules!
J'entends que je ne suis pas le seul surpris et désirant se rendre à Darjeeling. ( Et oui, depuis le temps que je suis là, sous la torture, je capte un peu l'hindi et en plus Darjeeling se dit Darjeeling en hindi et faire la gueule se voit pareil!).
Avec l'aide d'une étudiante qui veut aussi se rendre à Darj, je décide de trouver un mec qui nous prendrait. La petite étudiante a vite fait de trouver 10 autres personnes pour remplir un taxi. On trouve un mec qui en a un. Il nous escroque 200 roupies chacun, au lieu des 130 habituelles, tout le monde accepte et nous partons.
La route se passe à peu prés bien, j'ai le c.l en marmelade quand nous arrivons à Darjeeling, mais nous y sommes.
Je charge à nouveau le mulet et me rends à l'hôtel oû j'étais précédemment. Je n'avais pas pû réserver, ils n'étaient pas sûrs d'avoir de la place.
J'arrive et là, on m'annonce que pour ce soir c'est OK, mais ensuite la totalité de l'hôtel est résevée par un tour opérateur! C'est trés chiant, car dans le quartier il n'y a que des hôtels de luxe à 2000 roupies la nuit et en plus, je n'ai pas du tout envie de déménager encore une fois.
Commençant à bien connaître le fonctionnement de l'Inde et ses subtilités, je réussis, en filant 600 roupies de backchich au directeur, à rester pour les 3 jours. Le touriste qui devait avoir ma chambre devra s'en trouver une ailleurs. Corruption quand tu nous tiens!!!
Ensuite je me rends en ville pour me balader, c'est toujours aussi bruyant et peuplé, mais avec toutefois, beaucoup moins d'étrangers. Le volcan islandais doit y être pour quelque chose.
Je repars Jeudi matin et les jours qui me restent vont me permettre de buller un peu et de reprendre des forces avant d'affronter l'épreuve terminale du voyage retour.
A plus, mais les aventures extraordinaires ce devrait être fini, du moins je l'espère, car sinon ce sera à mon détriment.
Lire La Suite... RésuméBlogger

lundi 26 avril 2010

retour a Darjeeling

le 26 Avril
je viens de quitter le Sikkim est de revenir au Bengale Occidental
Je suis de retour à Darjeeling oû je reste 3 jours. Je repars Jeudi matin pour Siliguri.
De la, vendredi matin, je vais a Bagdogra prendre l'avion et entamer mon periple qui va , ou devrait me ramener a Toulouse Samedi., si Ganesh, les chamanes Lepchas et les sangsues me le permettent.
Merci aux nouveaux qui me soutiennent : JCHRISP que je ne connais pas et CELINE la Voisine que je connais. Merci aussi aux anciens ( faudrait pas les oublier si je veux une entrecôte saignante au retour.)
Pour ce qui est de la lumière, ici, quand il fait beau, ca va, car contrairement au reste de l'Inde, ici on voit le ciel bleu. Mais dans le district de Dzongu, c'est trés souvent couvert, et la Jungle est verte par définition, donc il faut faire de son mieux.
Je vous donnerais plus de détails sur les jours passés , Demain ou après-demain.
A bientôt
Lire La Suite... RésuméBlogger

dimanche 25 avril 2010

Le Lepcha est: TETU, DEBROUILLARD, ROUBLARD, ORGANISE mais pas MECANO


Dernier jour A TIMBONG, retour à GANGTOK: Le 24 Avril

Ce matin je dois repartir vers Gangtok, le départ est prévu à 8 h 30. Aprés un dernier petit dej, je prends congé de mes hôtes Lepchas, et nous chargeons le 4x4.
Mais voilà, en pays Lepcha, rien ne se passe comme prévu. Il fait beau, les routes ne sont pas coupées, mais le 4x4 refuse obstinément de démarrer.
 Le Lepcha étant par nature tétu, mais pas vraiment mécano, aprés 2 heures de démontages des filtres à gas-oil, de la pompe, aprés 2 litres de carburant aspirés par l'apprenti mécano, rien ne marche.
Donc ils se décident de chercher un véhicule de remplacement. Mais dans un bled de 70 âmes au fin fond de l'Himalaya, ça revient à chercher un chameau d'occasion à la foire de Le Fousseret! JJe me vois rester coincé ici.
Mais les Indiens de hier, ont loué un véhicule à Gangtok pour la durée de leur séjour. Ils sont partis en ballade à pied pour la matinée. Les Lepchas soudoient le chauffeur, et sans rien dire aux Indiens qui ne sont pas là, ils le convainquent de me ramener à Gangtok. Le Lepcha est donc débrouillard mais aussi un peu roublard.
Nous voilà parti avec le 4x4 de remplacement. Le chauffeur, soit parcequ'il a vu le retour de SCHUMACHER à la télé, soit, plus probablement, parcequ'il veut revenir avant le retour des indiens, se prend pour un champion du monde de rally. Là oû à l'aller, on a mis prés de 6 heures, il est dans les temps pour l'effectuer en 3 heures 30!
La DDE locale eu boulot
Mais ça va, il conduit assez bien.
Mais il était dit que tout ne se déroulerait pas comme prévu.
A 20 km de Gangtok il y a un vieux pont suspendu, assez long, trés haut audessus d'un torrent.
Aujourd'hui, rien que pour moi, il a décidé de ceder.
Le pont commence serieusement a s'affaisser
Certains des cables qui le soutiennent ont cédé et il s'affaisse dangereusement. L'Equipement local, nous arrête juste à temps, et se met en devoir de le ressouder!
C'est pas que je n'ai pas confiance dans leurs soudeurs, mais vu le matériel utilisé, je doute un peu. Il y a maintenant 1 Km de bouchon de chaque côté du pont. On n'est pas arrivé, car si il est réparé et qu'il tienne, il n'à qu'une voie!
Les soudeurs au boulot
Je me vois donc camper ici.
Mais soudain un Lepcha que j'ai rencontré à Gangtok, arrive en courant, et me dis de prendre mes sacs, on va traverser à pied, un taxi m'attends de l'autre côté. Ils ont téléphoné pour arranger ça. Donc le Lepcha est organisé.
Je traverse le pont en serrant les fesses, et monte dans le taxi.
Ils n'ont pas dû choisir le chauffeur. On dirait Bob Marley, jeune, en overdose de fumette.
Pour arranger la sauce, un orage comme j'en ai peu vu se déchaine sur nous,  avec de la grèle en plus. Et sur la route qui en temps normal, avec les glissements de terrain, n'est pas jolie, jolie,mais là, c'est un torrent de boue parsemé de rochers qu'il faut remonter.
 En plus Bob Marley qui n'a pas dû lire le mode d'emploi de sa tire mais le fumer, ne sais pas mettre le désembuage, et ne sait mettre les essuie-glaces qu' en intermittant! En plus, d'une main, il téléphone, de l'autre il essuie la buée et de la troisième il essaie de tenir le volant!!
Je mets le désembuage, lui montre qu'il y a une vitesse rapide sur ses essuie-glaces et menace de lui faire bouffer son téléphone. C'est à ce prix que j'arrive à mon hôtel sans trop de casse.
Un thé brûlant plus tard, je pars au cyber-troquet pour vous donner des nouvelles et rentre dormir en révant à des trajets sans histoire avec rien ne valant la peine d'être mis  sur un blog.
Lire La Suite... RésuméBlogger