TRADUCTION AUTOMATIQUE


DARJEELING, SIKKIM

Aprés plusieurs voyages au Népal, au Laos, au Rajasthan avec mon épouse, je pars à la rencontre des habitants du Bengale Occidental, et du Sikkim en Inde en Avril 2010



dimanche 25 avril 2010

Le Lepcha est: TETU, DEBROUILLARD, ROUBLARD, ORGANISE mais pas MECANO


Dernier jour A TIMBONG, retour à GANGTOK: Le 24 Avril

Ce matin je dois repartir vers Gangtok, le départ est prévu à 8 h 30. Aprés un dernier petit dej, je prends congé de mes hôtes Lepchas, et nous chargeons le 4x4.
Mais voilà, en pays Lepcha, rien ne se passe comme prévu. Il fait beau, les routes ne sont pas coupées, mais le 4x4 refuse obstinément de démarrer.
 Le Lepcha étant par nature tétu, mais pas vraiment mécano, aprés 2 heures de démontages des filtres à gas-oil, de la pompe, aprés 2 litres de carburant aspirés par l'apprenti mécano, rien ne marche.
Donc ils se décident de chercher un véhicule de remplacement. Mais dans un bled de 70 âmes au fin fond de l'Himalaya, ça revient à chercher un chameau d'occasion à la foire de Le Fousseret! JJe me vois rester coincé ici.
Mais les Indiens de hier, ont loué un véhicule à Gangtok pour la durée de leur séjour. Ils sont partis en ballade à pied pour la matinée. Les Lepchas soudoient le chauffeur, et sans rien dire aux Indiens qui ne sont pas là, ils le convainquent de me ramener à Gangtok. Le Lepcha est donc débrouillard mais aussi un peu roublard.
Nous voilà parti avec le 4x4 de remplacement. Le chauffeur, soit parcequ'il a vu le retour de SCHUMACHER à la télé, soit, plus probablement, parcequ'il veut revenir avant le retour des indiens, se prend pour un champion du monde de rally. Là oû à l'aller, on a mis prés de 6 heures, il est dans les temps pour l'effectuer en 3 heures 30!
La DDE locale eu boulot
Mais ça va, il conduit assez bien.
Mais il était dit que tout ne se déroulerait pas comme prévu.
A 20 km de Gangtok il y a un vieux pont suspendu, assez long, trés haut audessus d'un torrent.
Aujourd'hui, rien que pour moi, il a décidé de ceder.
Le pont commence serieusement a s'affaisser
Certains des cables qui le soutiennent ont cédé et il s'affaisse dangereusement. L'Equipement local, nous arrête juste à temps, et se met en devoir de le ressouder!
C'est pas que je n'ai pas confiance dans leurs soudeurs, mais vu le matériel utilisé, je doute un peu. Il y a maintenant 1 Km de bouchon de chaque côté du pont. On n'est pas arrivé, car si il est réparé et qu'il tienne, il n'à qu'une voie!
Les soudeurs au boulot
Je me vois donc camper ici.
Mais soudain un Lepcha que j'ai rencontré à Gangtok, arrive en courant, et me dis de prendre mes sacs, on va traverser à pied, un taxi m'attends de l'autre côté. Ils ont téléphoné pour arranger ça. Donc le Lepcha est organisé.
Je traverse le pont en serrant les fesses, et monte dans le taxi.
Ils n'ont pas dû choisir le chauffeur. On dirait Bob Marley, jeune, en overdose de fumette.
Pour arranger la sauce, un orage comme j'en ai peu vu se déchaine sur nous,  avec de la grèle en plus. Et sur la route qui en temps normal, avec les glissements de terrain, n'est pas jolie, jolie,mais là, c'est un torrent de boue parsemé de rochers qu'il faut remonter.
 En plus Bob Marley qui n'a pas dû lire le mode d'emploi de sa tire mais le fumer, ne sais pas mettre le désembuage, et ne sait mettre les essuie-glaces qu' en intermittant! En plus, d'une main, il téléphone, de l'autre il essuie la buée et de la troisième il essaie de tenir le volant!!
Je mets le désembuage, lui montre qu'il y a une vitesse rapide sur ses essuie-glaces et menace de lui faire bouffer son téléphone. C'est à ce prix que j'arrive à mon hôtel sans trop de casse.
Un thé brûlant plus tard, je pars au cyber-troquet pour vous donner des nouvelles et rentre dormir en révant à des trajets sans histoire avec rien ne valant la peine d'être mis  sur un blog.
Lire La Suite... RésuméBlogger

La chasse


La chasse.
Concernant ce que m'avaient demandé Gaelle et Domi , à savoir retrouver le YETI et ramener un trophée, j'ai cru avoir un gros coup de chance sur la route qui mène au District de Dzongu.
Cette route est trés fatigante, je vous l'ai présentée un peu plus tôt.
Le Territoire du Yeti
 On était à 15 km de Mangan quand pris d'une brusque envie de me recueillir, je demande au chauffeur de s'arrêter. Il me dit que dés qu'il trouve un coin pro pisse, il me fera descendre. Quelques minutes plus tard, un chemin sur le coté se présente, et on s'y engage. On s'arrête un peu plus loin et je descends satisfaire mon besoin de solitude. Je trouve un arbre se prétant bien à la réflexion, et je me mets dans la position du tireur debout.
Quand soudain à peine à quelques mêtres de moi, sur une branche, une grosse bête poilue. A peine le temps de lacher mon appareil pour attraper mon appareil photo (vous suivez, j'espère!) que la bestiole se prépare à s'enfuir.
 Je prends une photo à la volée, et le Yeti, car je crois bien que c'était lui, s'enfuit.
Je crois que je suis le seul a avoir une photo authentique du vrai YETI!!!!!
 Empêtré dans la courroie de mon appareil photo, et dans mon pantalon, impossible de le suivre.
De retour à la voiture, je raconte ça à mon guide qui me dit que ce devait être effectivement le YETI mais que à DZONGU ils ont pire.
La légende dit que deux monstres se balladent dans la Jungle au dessus du village de TINBONG. Ce sont deux petits êtres malfaisants, hirsutes et grimaçants qui terrorisent la population locale.
 Ils les ont appelés en Lepcha:CHIKUP ENG et LEAM..
 Par contre, ils sont trés difficiles à apercevoir. De temps en temps, seulement, leurs cris et leurs ricannements signalent leur présence.
Cette histoire me trotte dans la tête, et quand il m'est donné de rencontrer le vieux chamane de Dzongu, je lui demande si c'est vrai ou si ce sont des c.....ries ( sachez qu'à un vieux chamane, on ne lui parle pas cruement, mais en pointillés). A ma grande surprise, non seulement il me confirme la chose, mais il connait un vieux chasseur qui les a déjà aperçus.
On va jusqu'à la maison d'à coté, et le vieux est là. Heureusement que je suis présenté par le chamane, car sinon il ne m'aurait pas reçu, et encore moins parlé. Il me dit que effectivement, il a déjà vu Les bestioles, plusieurs fois, prés d'une mare, plus haut dans la Jungle.
Tant qu'à y être, je lui demande si il ne pourrait pas me montrer la mare. Tout d'abord, il refuse me disant que ce pourrait être dangereux, que si les bêtes sont là on pourrait ne pas revenir sains et saufs.
Je lui propose 100 roupies, la photo dédicacée de Zidane, un ancien CD  de Chantal Goya, rien n'y fait. Mais, encore une fois, le vieux chamane vient à mon aide (Je pense que c'est la photo de Zidane qui l'intéresse). Rendez-vous est pris pour le lendemain.
Le lendemain, vers 16 heures, juste avant la tombée de la nuit, on part.
Je passe sous silence les difficultés de la progression dans la jungle, je vous en ai déjà parlé. J'ai, en plu,s énormément de mal à suivre le vieux. Enfin au bout d'une heure, il se baisse et me fait signe de ne pas bouger.
Derrière un bouquet de bambous, une petite mare à l'eau trés claire.
Et là!!, J'ai la peur de ma vie!
CHIKUP ENG et LEAM sont là!!! en train de faire les fous dans l'eau.
Je n'oublirai jamais leurs faces hideuses et grimaçantes, recouvertes de poils.
Je comprends que les Lepchas vivent dans la terreur de ces deux monstres.
Nous prenons nos jambes à notre cou ( chacun les siennes ) et le chasseur et moi dévalons la pente pour revenir à Tinbong. 
Voilà la vraie histoire vraie de ma rencontre avec CHIKUP ENG et LEAM.
Au fait, j'ai réussi, avant de m'enfuir, à prendre une photo des deux monstres. Je vous la présente là afin que vous compreniez la terreur qu'inspirent à toute la vallée ces deux bestioles.
Les deux monstres dans la mare
Accessoirement, j'ai demandé à mon guide ce que signifiaient les noms des deux monstres.
CHIKUP ENG se traduit en français par: MINUS
 Et LEAM par: LA MOUCHE
Etonnant, non?
Cette petite plaisanterie est dédiée aux deux "monstres" de DOMI, mes adorables neveux.
Lire La Suite... RésuméBlogger

Le pont sur la riviere>>>


Vendredi 23 avril
Aujourd'hui rien de trés spécial.
Nous partons vers 8 heures pour faire une ballade dans la vallée.
1 heure de voiture, et nous partons sur les chemins, au dessus de la riviere. Tranquillement, nous croisons toutes sortes de gens, habitants des hameaux, ouvriers réparant la route, casseurs de cailloux etc. 
Tous les casseurs de cailloux ne sont pas vieux et moustachus...
Mais mon guide me fait la surprise de m'emmener traverser la rivière sur un des seuls ponts de bambous Lepcha qui reste. Ils sont peu à peu remplacés par des passerelles métalliques.
L'expérience vaut la peine d'être vécue. 
Meme pas peur....
Deux cables d'acier, du fil de fer et des bambous à plus de 15 mêtres de la rivière qui gronde en contre-bas. Et sur une centaine de mêtres. Je traverse, mais je ne suis pas fier. Ca balance, ça tangue, ça craque à chaque pas.
Detail
Bien contant d'arriver de l'autre coté, et pour revenir, il faudra le retraverser.
Fin de la séquence "Adrénaline"
Ensuite nous visitons une école oû les jeunes apprennent le tissage et la sculpture. Ils ne vendent rien, c'est la première fois que je vois ça en Inde!
Ensuite retour au village vers 15 heures.
Pluie
Arrivée de 4 touristes Indiens,un couple et ses deux fils de 12 et 17 ans. Ils sont a peu prés bien éduqués pour des Indiens. Ils sont de Bombay et le pére est ici pour les animaux. Pas les sauvages, non les communs. Il photographie tout ce qui bouge: les poules, le cochon, les mouches, les papillons. Ses enfants ont l'air de se faire un peu chier, mais ils ne disent rien.
Le soir, aprés le repa, ils vont regarder unfilm à la télé. Bollywood ne m'ayant jamais emballé, je vais rejoindre Morphée.
Lire La Suite... RésuméBlogger