TRADUCTION AUTOMATIQUE


DARJEELING, SIKKIM

Aprés plusieurs voyages au Népal, au Laos, au Rajasthan avec mon épouse, je pars à la rencontre des habitants du Bengale Occidental, et du Sikkim en Inde en Avril 2010



dimanche 18 avril 2010

Gangtok Samedi 17 Avril


Gangtok samedi 17 avril
La journée commence par un beau ciel bleu, je décide d'aller visiter le musée de la Tibétologie qui se trouve un peu plus haut que mon hôtel. Ici tout est plus haut ou plus bas, rien au même niveau.
Musee de la TIBETOLOGIE
C'est un petit musée, dédié pour l'essentiel au Boudhisme et au Tibet ancien. Peu de pièces exposées, mais toutes superbes, et beaucoup d'explications, trés instructif. J'apprends que dans les temps anciens, dans ces régions ils faisaient des coupes avec des crânes humains et des trompes avec les fémurs des mêmes humains!  J'espère que cette époque est révolue et que ces pratiques n'ont plus cours chez les Lepchas oû je monte lundi. C'est pas que mon crâne soit beau, mais j'aimerais bien faire de vieux os... entiers.
 Si Gaellepédia pouvait vérifier et me le confirmer, je partirais plus rassuré!
Ensuite,dans la série: "Pourquoi pas l'exploit"',  je décide de reprendre le téléphérique. Histoire de voir si il résiste toujours. Et surtoût, d'économiser mes gambettes et mes fémurs et ainsi n'avoir que de la descente à faire.
A mon grand étonnement, il tient et je passe le reste de la journée à baguenauder dans les ruelles et escaliers de cette ville verticale.

Puis vers deux heures, soudain, des éclairs et des trombes d'eau et, évidemment, mon K Way est resté à l'hôtel. On m'avait dit qu'il ne pleuvait que le soir! Enfin, c'est ce que j'avais compris, et j'avais dû mal comprendre, en deux minutes je ressemblais plus à un vieux chien mouillé qu'à un fringant explorateur.
Je réussis à regagner mon hôtel à la nage et tout l'aprés-midi je regarde les cieux se déverser sur le Sikkim. J'espére qu'il n'y aura pas trop de dégats sur les routes, je ne peux déjà pas aller à Tsomgo Lake à cause des glissements de terrain qui ont coupé la route pour plusieurs semaines.
 Remarque, si la route doit être coupée, autant que ce soit maintenant qu'aprés mon arrivée dans le district de Dzongu! Je risquerais ne pas pouvoir rentrer avant les vendanges. L'équipement local a beau faire des miracles, difficiles de dégager les routes quand la moitié de l'Everest s'est éffondré dessus, surtoût avec une pelle et un rateau!
Déjà que d'aprés ce que j'ai vu à la tv, le retour en avion risque d'être perturbé par les caprices d'un foutu volcan islandais.
De là à ce que je rentre couvert de cendres tel le Sadhu de base.
En plus mon permis périme le 27, ceci étant, ils auront du mal à m'expulser si les routes sont coupées.
Ca y est, la tranquilité avec l'hôtel pour moi tout seul, c'est terminé. Deux familles d'indiens ont débarqué cet aprés-midi. Et des indiens dans un hôtel c'est quelque chose! Ils sont comme à la maison, ils gueulent, rentrent partout, tu es obligé de te barricader, leurs gamins sont trés mal élevés, ils claquent les portes comme j'aimerais leur claquer autre chose. Ils traîtent le personnel comme des chiens. Ils sont plus bruyants qu'un rassemblement de Pieds-noirs espagnols autour d'une paella, si vous voyez ce que je veux dire. Je pense qu'avant la fin de la soirée il va y avoir du jeune indien volant, je vais les envoyer jouer dans la cour: 600 m de chûte libre avant de l'atteindre.
Alors vous vous dites, si il n'aime pas les indiens, quest ce qu'il va foûtre là-bas?
D'abord, je n'aime pas: " les indiens dans les hôtels ", surtoût si j'ai une chambre dans le même hôtel.
Ensuite je ne suis pas le seul, demandez au Népalais et aux Sikkimais ce qu'ils en pensent! Vous pouvez aussi le demander aux Ariégeois, mais je ne suis pas sûr qu'il aient un avis là dessus!
Enfin, je ne vais pas en vacances en Inde, je vais dans l'Himalaya, nuance. Ce n'est tout de même pas de ma faute si le dernier roi du Sikkim a baissé sa culotte, et a  décidé d'intégrer la république Indienne. Il n'avait qu'à faire comme les Népalais , les Bouthanais ou les Andorans!
Voilà sur ces considérations ethnico-politico-hôtelières je vais vous laisser.
Demain Dimanche je vais au marché et Lundi je monte vers le Nord, plus prés du Kantchendzonga (pas de remarques, Gaelle, il y a plusieurs orthographes possibles), troisième plus haut sommet du monde, dans le district de Dzongu, chez les Lepchas, première tribu indigène à occuper cette région.
Et là, pas de téléphone, pas de Petit Népalais Pédaleur, donc pas d'Internet, peut-être l'électricité, mais pas sûr. Je reviens de là-bas, en principe le 24, donc, vous n'aurez de mes nouvelles qu'aprés cette date.
Essayez de tenir jusque là, courage, ne craquez pas, c'est pas plus dûr que d'attendre la suite de Desperate Houswives.
Je reviendrais avec plein de belles histoires et de belles images à vous faire partager, j'en suis sûr!
Hasta la vista! Y que se mueren los feos!
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