GANGTOK, PRISE DE CONTACT le 13 Avril 2010
Ce matin, il fait beau. Beau ici ça veut dire pas froid, environ 24°, et une brume persistante, en fait on est dans les nuages, au sens propre.
Gangtok, 50.000 habitants, est à flanc de montagne, ici ils disent colline... En fait la ville est con,stituée principalement d'une seule est même rue, qui serpente sur 15 km à une altitude s'étageant entre environ 1000 et 2000 m. C'est vous dire que si je me plaignais des dénivellés de Darjeeling, à côté d'ici, c'était du pipi de tigre.
Il pleut pas mal: 3894 mm par an!! c'est l'humidité de Pleugriffet ( 56 ) ou de Ainoha (64) version XXL!
C'est une ville trés propre, peu ou pas de sacs en plastique par terre, il est même interdit de fumer dans les rues et presque partout d'ailleurs. Trés verte avec beaucoup de parcs et jardins, des fleurs partout. Tout est trés bien organisé, indiqué. On ne se croirait pas en Inde!
De trés nombreux temples boudhistes et les moines qui vont avec, ainsi que pas mal de militaires, proximité avec la Chine via le Tibet oblige. Beaucoup d'ethnies diffrentes représentées, et toujours ce sourire et cette amabilité propre aux peuples de l'himalaya.
Fin de la séquence " National Geographic "
Ce matin, je dois essayer de m'occuper de mon séjour à Dzongu et d'obtenir le permis ad hoc.
J'ai un contact, le nom de la seule personne à Gangtok habilitée à me fournir ça. C'est un Lepcha, responsable pour la communauté des sèjours d'étrangers dans leur réserve.
J'ai également une adresse et un n° de telephone trouvé sur Internet. Je file cette adresse à un taxi qui m'amène dans la rue, mais là, personne ne connait l'agence et le n° que j'ai est faux! On est pas dans la m....!
En désespoir de cause mon taxi me plante là!
Et là!!! je vous jure sur la Kamasoutra que c'est vrai!!!
J'avise, au hasard, un jeune qui fait des photocopies dans un bouiboui.
Mira culo, il parle anglais!
Je lui expose mon problème, lui montre le nom de la personne que je cherche avec l'adresse.
Et là, disais-je, il m'explique qu'il est instit dans la réserve à Dzongu, qu'il y rentre demain et qu'il connait Sherap Lepcha, la personne que je cherche. En plus, il a son portable, lui passe un coup de fil et me le passe!!!!
Si c'est pas du c.., ça y ressemble. Une personne sur 50.000, et je tombe sur lui!
Je conviens d'un rendez-vous demain pour les formalités pour Dzongu, et on convient avec le jeune de se revoir la semaine prochaine chez lui. Il faut que je vous donne son nom: JIGMEE LEPCHA.
Un séjour se préparant sous de tels auspices devrait tenir ses promesse, même si je sais que ça va être trés rustique. Si tous les Lepchas sont aussi sympas que lui....
Ensuite je déambule, dans le sens de la descente, faut pas exagérer, et je tombe sur les "Champs Elysées" locaux: MG Margh (MG pour Mahatma Gandhi) une avenue de 800 m pietonne avec fleurs et bancs tout le long. C'est là que se concentrent la plus part des boutiques de luxe et des hôtels chers. C'est également là que je vois les premiers touristes étrangers depuis mon arrivée, atablés dans des bars ou des restaus chics, oû le moindre repas doit coûter 1 an du salaire d'un ramasseur de thé, en train de siroter, un Ipod branché dans les oreilles, le LONELY PLANET "INDIA" à la main, évitant soigneusement de se frotter à la populace locale.
M.G. Margh Les "Champs locaux"
Ce n'est pas cette Inde là que je suis venu chercher, alors je redescends dans mes quartiers "pourris" oû je me sens plus à mon aise.
Il est 18 h je vais mettre mon Kway, car il pleut pour essayer devous envoyer tout ça.
A plus dans l'bus! comme diraient certaines qui se reconnaitront.