TRADUCTION AUTOMATIQUE


DARJEELING, SIKKIM

Aprés plusieurs voyages au Népal, au Laos, au Rajasthan avec mon épouse, je pars à la rencontre des habitants du Bengale Occidental, et du Sikkim en Inde en Avril 2010



mercredi 14 avril 2010

GANGTOK, PRISE DE CONTACT le 13 Avril 2010


GANGTOK, PRISE DE CONTACT le 13 Avril 2010

Ce matin, il fait beau. Beau ici ça veut dire pas froid, environ 24°, et une brume persistante, en fait on est dans les nuages, au sens propre.
Gangtok, 50.000 habitants, est à flanc de montagne, ici ils disent colline... En fait la ville est con,stituée principalement d'une seule est même rue, qui serpente sur 15 km à une altitude s'étageant entre environ 1000 et 2000 m. C'est vous dire que si je me plaignais des dénivellés de Darjeeling, à côté d'ici, c'était du pipi de tigre. 
Il pleut pas mal: 3894 mm par an!! c'est l'humidité de Pleugriffet ( 56 ) ou de Ainoha (64) version XXL!
C'est une ville trés propre, peu ou pas de sacs en plastique par terre, il est même interdit de fumer dans les rues et presque partout d'ailleurs. Trés verte avec beaucoup de parcs et jardins, des fleurs partout. Tout est trés bien organisé, indiqué. On ne se croirait pas en Inde!
De trés nombreux temples boudhistes et les moines qui vont avec, ainsi que pas mal de militaires, proximité avec la Chine via le Tibet oblige. Beaucoup d'ethnies diffrentes représentées, et toujours ce sourire et cette amabilité propre aux peuples de l'himalaya.
Fin de la séquence " National Geographic "
Ce matin, je dois essayer de m'occuper de mon séjour à Dzongu et d'obtenir le permis ad hoc.
J'ai un contact, le nom de la seule personne à Gangtok habilitée à me fournir ça. C'est un Lepcha, responsable pour la communauté des sèjours d'étrangers dans leur réserve.
J'ai également une adresse et un n° de telephone trouvé sur Internet. Je file cette adresse à un taxi qui m'amène dans la rue, mais là, personne ne connait l'agence et le n° que j'ai est faux! On est pas dans la m....!
En désespoir de cause mon taxi me plante là!
Et là!!! je vous jure sur la Kamasoutra que c'est vrai!!!
 J'avise, au hasard, un jeune qui fait des photocopies dans un bouiboui. 
Mira culo, il parle anglais! 
Je lui expose mon problème, lui montre le nom de la personne que je cherche avec l'adresse.
Et là, disais-je, il m'explique qu'il est instit dans la réserve à Dzongu, qu'il y rentre demain et  qu'il connait Sherap Lepcha, la personne que je cherche. En plus, il a son portable, lui passe un coup de fil et me le passe!!!!
 Si c'est pas du c.., ça y ressemble. Une personne sur 50.000, et je tombe sur lui!
Je conviens d'un rendez-vous demain pour les formalités pour Dzongu, et on convient avec le jeune de se revoir la semaine prochaine chez lui. Il faut que je vous donne son nom: JIGMEE LEPCHA.
Un séjour se préparant sous de tels auspices devrait tenir ses promesse, même si je sais que ça va être trés rustique. Si tous les Lepchas sont aussi sympas que lui....
Ensuite je déambule, dans le sens de la descente, faut pas exagérer, et je tombe sur les "Champs Elysées" locaux: MG Margh (MG pour Mahatma Gandhi) une avenue de 800 m pietonne avec fleurs et bancs tout le long. C'est là que se concentrent la plus part des boutiques de luxe et des hôtels chers. C'est également là que je vois les premiers touristes étrangers depuis mon arrivée, atablés dans des bars ou des restaus chics, oû le moindre repas doit coûter 1 an du salaire d'un ramasseur de thé, en train de siroter, un Ipod branché dans les oreilles, le LONELY PLANET "INDIA" à la main, évitant soigneusement de se frotter à la populace locale.
M.G. Margh Les "Champs locaux"

Ce n'est pas cette Inde là que je suis venu chercher, alors je redescends dans mes quartiers "pourris" oû je me sens plus à mon aise.
Il est 18 h je vais mettre mon Kway, car il pleut pour essayer devous envoyer tout ça.
A plus dans l'bus! comme diraient certaines qui se reconnaitront.
Il tombe des cordes, des seaux, des baquets, des filins,des chats, des chiens.
Aussi lachement j'abandonne. De plus coupure generalisee de courant, aussi vous essaierez de vous passer de l'episode d'aujourd'hui pour quelques heures, mais promis, demain, 2 pour le prix d'1.
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De Darjeeling à Gangtok: le 12 avril


De Darjeeling à Gangtok:  le 12 avril

Ce matin départ de Darjeeling, je rejoins le Sikkim.
J'ai pris la précaution de repérer oû était la station des Jeeps collectives et de réserver ma place pour 9 heures. Le trajet étant tout en descente et à 1/4 d'heure de l'hôtel, je prends mes deux sacs à dos et à ventre, mes 30 kgs et tel le sherpa de base je rejoins le point de départ. Dans une cohue indienne, je trouve mon véhicule et mets un de mes sacs sur la galerie. Trois personnes sont là, on plaisante puis je demande lequel est le chauffeur. Ils me désignent un gamin. Je lui donne à peine 16 ans. C'est pas possible, ça ne peut pas être ce morpion là!!
Mon vehicule pour GANGTOK

Je commence à me dire qu'il va falloir que je trouve une excuse du genre: Le Sikkim, c'est loin, en plus ma femme m'a dit de passer chez Dulac acheter une entrecote, ou, merde j'ai laissé mon doko à l'hotel! afin de ne pas partir avec ce gamin qui a dû apprendre à conduire sur Playstation. Puis je me dis, aprés tout, on verra bien! Même pas peur!!
En fait le "gamin" se révelera être un super bon conducteur, et dans les condition de route et de circulation qui seront les nôtres ce n'est pas un mince exploit.
Des fois ca passe juste!!

Vous vous demandez peut-être comment on peut faire rentrer 12 personnes dans une voiture faite pour 7 ou 8. Et bien c'est trés simple: 4 derriere, 4 au milieu et 4 devant. Le chauffeur est presque obligé de conduire depuis dehors. On est serrés comme des sardines. Dés que je veux me gratter l'oreille, je fourre mon doigt dans l'oeil du voisin et dés qu'il téléphone ( et ça arrive souvent ) c'est lui qui parle et c'est moi qui écoute.
A propos, une chose remarquable, ici on est au milieu de nulle part, de l' Himalaya, le trou du cul du monde, et bien partout le portable passe plein pot, à s'en faire exploser les barettes! Je ne sais pas comment ils font, mais Mr Bouygues, Mr Orange et Mr Sfr feraient bien d'en prendre de la graine! Quand on voit que ça coupe sur la rocade à Toulouse, et qu'on a du mal à capter entre  Izon et Saint Pardon...
La ballade dure 4 heures 30 dans des paysages superbes, on passe des cols à plus de 3000 m pour redescendre dans des vallées à moins de 1000 m pour remonter etc.. Au début, ce sont des paysages alternant des forêts aux arbre gigantesques, et des Tea Gardens (vous voyez que vous vous y faîtes!) puis ensuite la forêt seulement, apparemment intacte, une vraie jungle, bordant une rivière boueuse avec des rapides qui nous suivra (ou l'inverse, plutôt) jusqu'à Gangtok.
Le plus impressionnant, ce sont les apics. Tu as l'impression que sous tes roues, (à coté, il vaut mieux!) il y a des ravins de 800 ou 1000 metres qui sont prêts à t'avaler si le gamin qui conduit fait la moindre connerie.
Tout celà est d'une beauté à couper le souffle.
 Mais je ne peux même pas prendre des photos car, si je mets ma main dans ma poche pour prendre mon appareil, je ne suis pas certain de ne pas la mettre dans celle du voisin, pour lui prendre le sien. Il y a des limites au rapprochement des peuples!
Un arrêt pipi au bout de 1 h 30. Il était temps, comme je n'avais pas mis de couches , ça allait se voir!
Ensuite un arrêt à la frontiére entre l'état du West Bengal et celui du Sikkim. Là, il faut que je montre patte blanche (ou presque) c'est à dire mon permis d'entrer au Sikkim en plus du visa indien. Et on me tamponne mon passeport. Un collector ce tampon, il n'y a pas si longtemps le Sikkim était interdit aux étrangers.
Si certaines zones le sont encore, comme malheureusement Nathula Pass oû je comptais me rendre, d'autres sont "Restricted areas" comme Dzongu, au nord du Sikkim, oû je compte aller passer une semaine chez l'habitant au pays des Lepchas, les premiers habitants de la région. Pour ces zones, il faut un permis spécial que je vais essayer d'obtenir auprés des autorités de la région.
Arrivée à Gangtok, oû, il faut l'avouer, j'ai les fesses en compote de mangue.  Le chauffeur a dû donner le rembourrage des sièges à bouffer à son cheval ou à ses lapins, on était assis sur une planche recouverte de tissus! Je ne vais pas pouvoir faire du cheval de si tôt (remarquez, ça tombe bien, je n'en avais pas l'intention).
Derniére étape, trouver une piaule. Ca ne manque pas ici mais soit c'est hors de prix, soit c'est pour le moins douteux.
Heureusement, ma bonne étoile me guide toujours. A Makaibari, j'ai sympatisé avec Nayan Lama, (il y en a qui ne suivent pas! Il faudrait voir à prendre des notes! reportez vous au châpitre Makaibari 1) c'est le responsable des programmes sociaux du domaine. Il m'a donné l'adresse d'un pote à lui qui a une Guest House à Deodali, la banlieue de Gangtok. Je l'avais prise en me disant, sûrement encore une histoire de commissions comme souvent en Inde, je vais me faire arnaquer. Mais comme c'est à côté de mon point d'arrivée, je tente le coup.
Et là, le proprio étant absent, un des 2 gamins présent m'amène dans la suite" De Luxe": 35 m² avec deux lits, salon particulier, bureau, TV XL, lecteur DVD, et surtoût, salle de bains attenante avec Douche, Baignoire, et lavabos en marbre. Quand je vois le tarif sur la porte: 2550 Roupies la nuit (42€50), il va falloir que je bouffe du riz jusqu'à la fin du séjour pour payer ça. ( remarque il n'y a que du riz ici, mais je ne pourrais même pas avoir de sauce).
Une partie de ma petite chambre

A 18 h, le proprio, un jeune, arrive et je lui demande s'il n'a pas quelque chose de moins cher, moins de 1000 rp, il me dis que, compte tenu que je suis présenté par Nayan Lama, son meilleur copain, il me fait la suite à 800 roupies ( 13 € ) la nuit et il m'offre le petit dej !!
Honte à moi, sombre mécréant,  qui croyais que tous les indiens étaient interessés! Je bats ma coulpe, je demande pardon à Boudha, à Ganesh, et à tout le pantheon des dieux locaux, je promets de faire pénitence, d'aller à Lourdes( en fait ici, Lourdes ils s'en foutent!)me repentir.
Une partie de ma salle de bains

Donc c'est  la Dho-Tapu Guest House qui sera mon pied-à-terre durant mes allers-retours à Gangtok. On pouvait trouver pire!!!
Le soir, à partir de 17h, orage, vent, trombes d'eau, il parait que c'est comme ça tous les jours. Comme je n'ai pas mangé depuis le matin, et qu'il n'y a pas de restau dans la Guest House, je trouve un Boui-boui local, oû ma présence fait sensation, et plus encore lorsque, bizarerie extrème, je demande des couverts. En effet, en Inde, tout le monde ou presque mange avec les doigts, et ça, je n'y arrive pas encore.
Ensuite retour au palace, et bonne nuit les petits!
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