TRADUCTION AUTOMATIQUE


DARJEELING, SIKKIM

Aprés plusieurs voyages au Népal, au Laos, au Rajasthan avec mon épouse, je pars à la rencontre des habitants du Bengale Occidental, et du Sikkim en Inde en Avril 2010



vendredi 9 avril 2010

Makaibari Tea Estates jour 2 et 3 : les 07 et 08 Avril


Makaibari Tea Estates jour 2 et 3 : les 07 et 08 Avril




Debout 7 heures, apparement je n'est pas dû ronfler trop fort, car dans le journal pas d'annonce du retour du Tigre du Bengale! Et ce malgré le rhume que je me traine depuis Siliguri.

En effet je ne vous l'avais pas dit pour pas vous inquieter, mais à Siliguri (pour ceux qui ne suivent pas, se reporter à un article précédent), j'ai chopé un rhume carabiné. Ca devait être à l'hotel car dans ma chambre il y avait unventilateur au plafond, un de ces ventilateurs que vous trouvez habituellement lors de vos voyages en pays chaud (si vous n'avez pas les moyen de prendre une chambre avec clim, si elle existe..)

Un de ces ventilos d'un autre age, qui brasse un air moite, qui en vitesse lente ne dérange même pas les mouches, et en vitesse rapide tu as l'impression que les Indiens viennent d'acheter l'A380 et qu'ils font les essais dans ta chambre!! Tu as l'impression que bientôt c'est ta chambre qui va tourner autour du ventilateur.

Et comme par hazard il est juste au dessus de ton lit, et il oscille et branle dangereusement. Tu te dis que s'il se décroche, comme c'est inévitable, dessous, il va y avoir du salami en tranche, ( j'entends déjà ceux qui sont de mauvaise foi, contester le terme de salami, mais je persiste et signe, bande d'envieux!!)

Enfin ce foutu ventilo m'a provoqué une crève carabinée! Et depuis je traine ça. Imaginez tout ce que j'ai vécu depuis, mais avec le nez bouché!! Vous qui n'arrivez même pas à monter la côte du Fousseret à vélo sans assistance respiratoire! Mais je m'auto-médique et ça s'améliore lentement.

Au petit dej hie,r le 7, ce qui a eu le plus de mal à passer, c'était les légumes au curry. Pour le reste, thé, omelette et Chapatis (sorte de pancakes salés), ça allait. Au petit déjeuner aujourd'hui, le 8, rebelotte curry à 7 heures!

Et là tu te dis que tu n'aurais pas dû tout finir par politesse, on a pensé que tu adorait...

Vers 9 heures, je suis revenu à l'usine ou la fabrication du thé battait son plein.

Les petites feuilles sont séchée soit directement dans des machines ou un ventilo géant, alimenté par une chaudière à charbon (même fournisseur que pour le Toy Train, sans doute) pour ce qui est du black tea, soit aprés fermentation d'une durée variable de 12 à 18 heures sur des séchoirs mais ou on leur conserve 70% d'humidité . Puis ces feuilles sont malaxées dans des machines d'un autre age mais superbes. et enfin elles sont calibrées pour donner le produit final. Ici on produit principalement 5 sortes de thé:

- First Flush Vintage, le premier thé de la saison qui a profité de trois mois d'hiver pour prendre son arôme, récolté de mi-mars à mi-avril (je suis en plein dedans).

- Second Flush Muscatel, qui est récolté ensuite (mon préféré)

-Bai-mu-dan ou white tea thé blanc principalement destiné à l'extrème-orient

Silver Green, un thé vert fermenté

-Et le Must, Uniquement à MAKAIBARI: le Silver Tips Impérial, un thé trés rare qui atteint le prix astronomique de 1600 $ le Kg départ usine! Imaginez le coût de la tasse à Londres, Paris ou Escanecrabe.

Et surtoût tout est bio, ORGANIC comme on dit ici. Aucun produit chimique n'entre ni dans la culture des theiers, pas d'engrais ou de traitement chimique ni dans son élaboration. Et l'usine a beau sembler vétuste, elle est certifiée ISO 9001 et la traçabilité n'est pas un vain mot. Tout est contrôlé, échantilloné, pesé, recontrôlé du début à la fin du process.

Et c'est pas du blabla, c'est le boulot de Niru, mon hôte, et je l'ai suivi sur ces deux premiers jours.



Macaibari Estates et son usine existent depuis 1859 et la propriété est transmise de père en fils depuis. Rajah Banerjee est la quatrième génération. C'est trés rare qu'une entreprise de thé de cette importance à Darjeeling soit toujours propriété d'une même famille et non d'une société nationale ou multinationale. Il a en outre été un des premiers à se lancer dans le tout bio il y a longtemps. De plus il est reconnu mondialement pour son action tant sociale, qu' en faveur de la bio-diversitée.

De plus c'est un personnage extraordinairement sympatique, interessant et plein d'humour.

Et je ne suis pas payé pour dire ça, c'est même moi qui paye..

J'en parle en connaissance de cause, j'ai eu la chance de rester avec lui toute la journée du 8 mars. Ce coup de bol est venu, d'un autre coup de chance.

Mademi vous le dira, en voyage je me lie facilement (J'en entends encore qui font des réflexions salaces, toujours les mêmes! je vais donner des noms!) que ce soit avec des chameliers de Pushkar ou avec des joueurs de cartes sur un trottoir à Jaipur.
 Ici j'ai rencontré un acheteur de thé, importateur, un français trés sympa, Michel FINKOFF.


RAJAH BANERJEE et MICHEL FINKOFF

Il parcours cette partie du monde pour acheter des thés pour de multiples clients en France. Bien que travaillant seul, il représente prés de 10% du thé consommé en France. Ses terrains de jeu préférés sont l'Inde et Ceylan (Sri Lanka... toujours pour les cruciverbistes). Il fait un métier qui fait réver, il est auto-didacte et il est passionnant.

Ayant sympatisé, il m'a proposé de rester avec lui et avec Rajah Banerjee lors de la finalisation de ses achats de First Flush à MAKAIBARI et d'assister à tout ce qui se passe jusqu'à l'expédition, demain, de son thé vers la France.

Comme c'est un des plus anciens clients du domaine, il est devenu ami avec le propriétaire, qui m'accepté avec eux. J'ai donc eu le privilège de les suivre toute la journée.



J'ai dégusté des litres de thé, j'ai appris pleins de choses, j'ai bien rigolé aussi, car ces deux là n'ont pas l'humour dans leur poche. Nous avons eu des discussions sur pleins de sujets passionnant, sur le bio (un credo pour eux), sur le commerce équitable et l'escroquerie que représentent les Labels (qui n'ent sont pas d'ailleurs, plutôt des logos ou marques) comme Max Havelaard, ils en parlent en connaissance de cause, ils sont adhérents! etc

C'est ça aussi que j'aime dans les voyages, tu rencontres des gens, et tu te trouves un peu moins con aprés qu'avant.

J'ai également, grace à Rajah Banerjee, rencontré un de ses amis, un écrivain, journaliste et historien qui m'a donné et dédicacé un de ses bouquins: "L' Histoire de Darjeeling". Un homme trés cultivé et trés marrant lui aussi.

Mais les moments extraordinaires c'est aussi comme hier aprés-midi, quand je suis parti avec des cueilleuses de thé pour "travailler" avec elles.

Elles bossent 8 heures par jour pour 70 roupies ( 1€ 10) dans des conditions trés difficiles.

Elles étaient mortes de rire à me voir essayer de trouver les feuilles bonnes à cueillir, en perdant sans arrêt mon équilibre sur la pente. De plus elles ont voulu à tout prix que je mette le Doko, le panier en osier qui se porte grace à une lanière sur le front. Je devais avoir l'air franchement ridicule, mais on a passé un bon moment.

Le bouquet étant quand le contremaitre a voulu les prendre en photo avec moi, certaines faisaient leus timides, les autres les chambraient, et moi avec mon Doko....

Et tout cela sans parler un seul mot en commun, j'étais le seul à parler anglais. Pas sûr que cet aprés-midi, j'ai gagné mon repas du soir en tant que cueilleur.

Voilà quelques instantanés de ces deux jours, et j'aurais tant d'autres choses à raconter, mais on le gardera pour mon retour.

Ca y est Martine et mes filles, viennent de se dire: il va encore falloir se fader des "soirées diapos" à la place de "Desperate Housewives"!

ET oui !!!
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Makaibari Tea Estates jour 1 : le 06 Avril

Makaibari Tea Estates jour 1 : le 06 Avril


Ce matin, je quitte l'hotel et Darjeeling pour Makaibari tea estates pour ma premiere expérience en immersion dans la vie locale.

Makaibari se trouve à 30 km de Darj (ça s'est pour faire "djeune") aussi je prends un taxi qui m'y amène pour 1000 rp (17€). Départ 8h 30 arrivée 11h. Et là, le choc, tout d'abord on a dû descendre de 800 ou 1000 m et au niveau température ça se sent, ce n'est pas la plaine mais c'est tout de même plus chaud qu'à Darj.
Une idee de ce que peut etre un voyage en taxi ici. Apres 1 minute, la plupart d'entre-vous sont partis vomir! Alors imaginez 3 heures dans ce "Shaker", ca vous decolle la pulpe...
MAKAIBARI c'est une propriété immense, située à flanc de montagne, ou parmi les champs (ici on dit Gardens: Jardins, pour les allergiques à shakespeare), il y a plusieurs village de quelques dizaines d' habitants, tous ou presque travaillant, soit aux gardens ( et oui, il faudra vous y mettre!) soit à l'usine.

L'usine, parlons-en, c'est un truc immense genre usine du XIXème siècle, tout est trés propre mais assez ancien. Je suis reçu dans les bureaux, décors de film sur les colonies, sol en lattes de bambou, tigre empaillé, et une multitude de panneaux, tableaux, articles, Tous à la gloire de Makaibari et de son propriétaire Rajah BANERJEE, que j'entrevois 2 minutes car il est occupé avec des acheteurs français (parmi les plus anciens). Je reviendrais plus tard sur Makaibari car j'ai l'impression que c'est un sujet de roman.

Puis on me conduit dans la famille qui m'accueille. Dans un dédale de ruelles, entre des maisons toutes trés propre, j'arrive devant une petite maison trés pimpante, au royaume des schtroumpfs, toute bleue, turquoise et verte, je touche le plafond quand je suis debout, et je suis accueilli par une charmante jeune fille, qui me présente ma chambre (qui en temps normal doit être leur salon).
La maison qui sera la mienne ici
Ma chambre. Exterieur
Interieur (sur le lit c'est mon DouDou )
Interieur bis
La famille qui m'accueille se nomme: BISWAKARMA

il y a en fait deux familles qui cohabitent:

Niru, le père, contremaitre à l'usine, Saraswati, la mere, qui travaille à l'usine, Saurav, le fils de 1O ans, Ajit le frére de Niru, qui travaille aux Chemins de fer, Sangita, sa femme , qui travaille à l'usine, Dipti leur fille, 19 ans, étudiante, Smirti sa soeur, et Prem Maya, la grand-mère. Plus d'autres enfants qui sont, soit mariés, soit étudiants ailleurs. Ils font partie de certaines familles du domaine qui ont fait l'effort de faire une chambre d'hôte et des WC "à l'occidentale" afin de recevoir des étrangers et ainsi améliorer l'ordinaire.
La famille (partie)
Je donne 650 roupies par jour ( 10 euros ) pour la pension complète, une grande partie leur est reversée, le reste étant mis dans un fond qui, grace a une association de volontaires créée par Rajah Banerjee, permet de faire des travaux d'interêt général. Des gens de tous pays viennent de temps en temps afin d'aider à contruire des réservoirs d'eau, à donner des cours d'anglais ou d'hygiène, ou encore soigner au dispensaire. Demain je dois rencontrer Nayan Lama qui s'en occupe.

Cet aprés-midi je suis allé faire un tour dans les Tea Garden, C'est une ballade à flanc de montagne au milieu des plantations de théiers. Ce sont de petits arbustes qui vous arrivent un peu plus haut que les genous dont on cueille les jeunes pousses au fur et à mesure (2 petites feuilles par tige, c'est vous dire le boulot ). Le tout dans des champs qui tiennent plus de la face nord des Grandes Jorasses que de la Beauce. Ce petit intermède agronomique pour ceux qui, comme moi, croyaient que le thé venait d'un arbre avec des fruits en forme de sachets marqués "Lipton of London" et d'autres "Casino thé vert"!

Donc cette ballade m'a permis de me situer, j'ai réussi à ne pas me perdre, sur les petits chemins qui serpentent sur le versant oû je suis, on rencontre sans arrêt des gens qui s'arrêtent, vous sourient, vous disent " Namaste" 'c'est sûrement pour ça que je reviens sans arrêt dans ces régions. Je rentre exténué, je vais bientôt avoir les mollets d'Amstrong... sans les intra-veineuses...

Puis Niru part au bouleau vers 16h et je vais visiter l'usine avec lui. Je vous en parlerais plus tard car j'y reviens demain.

Les gens sont exceptionnellement gentils, aux petits soins avec moi, ils m'ont demandé si je mangeais de tout, j'ai répondu que oui! il y a quand même peu de chances qu'ils me servent du celeri rave ou des salsifis...

A midi j'ai eu mon premier Dal Bath (pour les non initiés: riz, soupe de lentilles et légumes au curry), le soir des sortes de galettes aux herbes avec des petits bouts de porc et du riz. Je commence réellement mon séjour Weight Watchers. Et tout le long de la journée, bien entendu un succulent Black Tea de Makaibari. Je mange à la cuisine avec les hommes de la maison (y compris le gamin), les femmes mangent à part aprés nous avoir servi. Je commence à y prendre goût. Je pense qu'on devrait s'y mettre en France. Ca y est j'en connais plusieurs qui viennent de m'insulter en écrasant le "mulot" contre l'écran.

Il est tard, 21h30, Je vais aller dormir encore plus prés de étoiles.
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Mes carnets intimes

Mes carnets intimes


Ante Scriptum. (Je ne sais pas si ça se dit, mais ça devrait, et moi je l'écris)

              Je suis actuellement à Makaibari, et comme l'association des Petits Népalais Pédaleurs de l'ADSL m'a planté pour s'entrainer avec Amstrong, Internet rame grave.Aussi je me contente d'envoyer des textes. Pour les photos, il faudra que je retrouve la ville. Les lecteurs de Bandes dessinées devront patienter. Désolé!

J'aurais plutôt mieux fait de parler de carnets de voyage, car j'en vois quelques uns qui se trémoussent déjà devant leur ordinateur en se disant: "Enfin il va nous faire un peu dans le croustillant, dans le graveleux, dans le salace et le grivois!"

Que nenni, gens de peu de foi, et de mauvaise vie!

Ici, vous ne trouverez que des considérations géographiques, ethnologiques, geo-politiques, voire poetiques.

Ca y est la moitié de mes lecteurs est partie sur Meetic!! La notoriété de mon blog en prends un coups, j'étais en passe de devenir "la ferme des célébrités", me voilà avec l'audience d'un reportage Tchèque sur la sexualité des iguanes marins aux Galapagos, passant à 23h30 sur Arte en V.O. non sous-titrée.

Donc je suis à Darjeeling depuis deux jours, et je commence à prendre mes marques.

L' hotel ou je réside est en plein centre, prés de la zone du marché. C'est pas un marché pour touristes, ici on vend de tout pour tous. Du pneu au yaourt, de la TV made in China au poulet made je ne sais oû, tout ce que je sais c'est qu'il (le poulet) ne me donne pas envie de commander un chiken curry ce soir.

Le moindre m² est occupé plutôt deux fois qu'une. Des échoppes sont si petites que le client, le vendeur et quelques fois la marchandise sont sur le trottoir. Ca ressemble au marché que nous avions vu à Vientiane au Laos avec Martine, mais en moins organisé (le Marché, pas Martine, Bande de neuneus) et en encore plus crade pour un occidental (toujours le marché, bande de décérébrés). Pour me retrouver dans ce dédale de ruelles, passages, culs de sacs, escaliers, ce n'est pas facile. Imaginez les Souks de Marrakech ou le grand Bazar auquels on aurait ajouté la troisième dimension: La verticalité!! C'est épuisant. Heureusement j'ai trouvé la solution! Pour moi elle se nomme JAGAT TAMANG (LAMA).

Jagat, c'est celui de droite. Je precise au cas ou....


J'ai rencontré JAGAT (et oui on est intimes) le premier jour, alors que je méditais (et oui bandes de mécréants) à Mahakal Temple sur Observatory Hill, réfléchissant à l'Immensité Cosmique de l' Être devant le Vide Sidéral de son Inculture. En fait je reposais mes petits petons sur un banc devant le temple, quand un vieux monsieur m'a abordé. Il m'a demandé d'oû je venais. "France - Ah Bonchour Mosié-" Il s'agit d'un réfugié népalais venu ici à cause des maos qui menaçaient de le tuer si il ne partais pas. Il parle un Anglais correct et s'est proposé de me montrer la ville. J'ai compris qu'il n'avait pas un sou et que le peu que je lui donnerai améliorerai sensiblement son quotidien.

Donc depuis, pour 500 roupies, il me montre ce que les autres ne voient pas forcément, il négotie pour moi les taxis, me montre les raccourcis, mais n'étant pas Dieu il ne peut pas m'éviter ces p.... d'escaliers.


J'ai donc visité le temple de Dhirdham, réplique de Patsupatinath à Katmandou (en plus petit). Puis le vent s'est levé, comme quasi quotidiennement,et quand je parle de vent, il faisait un vent à décorner un Yack : ici, dans le dialecte local, ils disent: "Ca buffe à décorner un Torillon"( Traduction approximative).

il faisait presque froid, et donc je suis rentré manger. En fait j'ai loué un hotel pas cher mais qui a un restaurant pitoyable et trés cher. Et comme à coté, il y a un hotel trés cher avec un super resto pas cher, je le squatte pour le petit dej et le repas du soir. Ils me saluent comme si j'étais client de l'hotel et ça me va bient comme ça.

Ce matin nous sommes allés au Gymnastic Club de Darjeeling, club de sport trés rupin, réservé à l'élite depuis la colonisation britanique, mais complètement décrépis , les courts en herbe ne sont plus que poussière, c'était Winbledon, c'est devenu Roland Garros. C'est presque pathétique. Puis nous sommes allés au Zoo de Darjeeling, niché tout en haut de la ville. Trés propre, mais déprimant comme tous les zoo, oû les animaux ont l'air de s'emmerder à 100 roupies de l'heure, et oû bien sûr les bêtes ne sont pas celles qu'on croit.

Puis j'ai visité (Himalaya oblige) le musée de l'alpinisme oû le culte de Tensing Norgay est phénoménal (pour les adeptes de "Questions pour un champion", c'est celui qui a gravis le premier l'Everest avec Edmund Hillary) Sa tombe est là et sa mémoire et celle des alpinistes indiens est vénérée, il y a un monde fou.

Puis enfin je suis allé au camp des réfugiés Tibétains qui se trouve à quelques kilometres de la ville. Là, il y a des ateliers communautaires de tissage de laine et de tapis oû les gens se prennent en charge et essaient de s'auto-suffire.

Et enfin je suis rentré aprés avoir mangé des Momos succulents dans un bouge oû je n'aurais jamais mis les pieds seul.

Demain épart à 9h pour MAKAIBARI TEA ESTATES, à 3 heures de là, pour mon expérience de cueilleur de thé et de vie chez l'habitant. Quand j'en parle autour de moi, on me prend au mieux pour un illuminé, au pire pour un barge. (Et même les indiens, c'est ce qui m'inquiète un peu) Enfin: Alea Jacta est! Inch Allah! et Allez Bordeaux!
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